from Mots à Maux de Bouches à Oreilles, track released November 22, 2020
On se serre les coudes sans se mettre à genoux
nos désillusions sont passées outre, Babylone shoot
la tête haute on se rassure mutuellement et s’épaule
main dans la main, éventail d’espérance
en pied de nez, sous les couleurs tricolores
d’un printemps bigarré
démocratie et égalité à ce jour illusoire, ne marchent pas au pas
la loi sécurité globale, est passée, salement comme un crachoir
les ACAB signalent … on ne peux pas ignorer
pendant qu’une poignée s’empoigne le poireau
s’glorifie sans poigne et à la force du poignet
une main de fer dans un gant de velours
mise dans la boîte à gants, masqué
avec le pied lourd, au plancher
ne vend pas la peau de l’ours avant de l’avoir, capturé,
sans foi ni loi …émotions saturées, sans rapports,
compteurs bloqués, en marche arrière
l’infamie, l’insécurité et sa justice a deux vitesses,
ça fait péter un cable, qui protège qui ?
quenelle glissée en finesse, balance déséquilibrée sens-tu l’adresse ?
ça marche sur la tête, roule de côté et en roue arrière, sans GPS
je parais aliéné avec un discours réactionnaire arriéré
mais qui va payer ? nos innocents sauvé sous les canons enrayés ?
nos vies en rançon sur le fil du rasoir, jouons les équilibristes
funambules fébriles ils nous flagellent, nous abattent le moral
et nous rendent fragiles mis sous couverture comme un ex-libris
débat épineux, ouvre le débat avant la débâcle
respire à grande air avant de te débattre, sous asphyxie d’échappement
plus de bleus dans les rues et de rouge sur les trottoirs
police partout, justice nulle part…
oligarchie organisée, et qu’en est il du peuple et de son pouvoir ?
tétanisé, fascine, vacille d’incertitudes,
raisonne en ruine, l’incertain titube
les regards noirs se croise à l’ombre d’un sourcil,
déceptions indescriptibles au premier coup d’oeil comme les Runes
ferme l’oeil d’Orus , porte l’oeil, d’un cyclope pour y voir claire
porte au coeur , le deuil d’un temps conjugué au passif
porte l’écueil d’un temps futur répressif
porte tes couilles jusqu’au cou
ou laisse les se balancer de gauche à droite comme des grelots
le dragon s’enflamme du haut de la tourelle,
ramassons, jetons les pierres et légendes de la Touraine
je rechute , je re fée une crise de Gilles de la Tourette
ici tout traîne j’idéalise l’accalmie et la vie de bohème
je rêvasse sous la couette d’un monde meilleur
unis de nos différences sans seigneurs
ni avalanches ou bouquet de phalanges
primé BPJEPS éducation populaire dans la façon d’être
au quotidien dans la façon de faire
sans être mis en marge ou à l’index,
écrire juste un texte, prendre la parole sans relever l’index
je reste mature et majeur, si t’as kiffé mets un pouce en l’air
comme à l’ère des gladiateurs